Les digues de protection

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    Saint-Jean-de-Luz et Ciboure

Il faut attendre la fin du XIXe siècle, après que Saint-Jean-de-Luz ait vu le quartier de la Barre englouti par plusieurs tempêtes et sa ville vidée de ses habitants, pour que, grâce au soutien de Napoléon III, les deux cités puissent enfin s’abriter derrière les digues de Socoa, l’Artha et Sainte-Barbe.

De 1864 à 1898, une série de chantiers colossaux s’engagent pour créer sur la base des fonds rocheux, des récifs artificiels sur lesquels se dressent des murs maçonnés. Depuis leur création, chaque année, une campagne appelée « mouillage des blocs » consiste à immerger une trentaine de blocs de quinze tonnes au pied des digues dont les carapaces sont mises à l’épreuve par les tempêtes hivernales.

Réalisés sur site par les services du Conseil départemental, les blocs sont transportés depuis le XIXe siècle par un ponton porte-blocs. Ce procédé spectaculaire se déroule sur la période estivale en fonction des coefficients de marées et des vents.